Bonjour ;) une question pour demain mais tjr bloqué je ne sais pas quoi dire : Le texte:Le texte Dans le sud de l'Italie, une vieille femme évoque son enfance,
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InconnunSurTerre
Question
Bonjour ;) une question pour demain mais tjr bloqué je ne sais pas quoi dire :
Le texte:Le texte
Dans le sud de l'Italie, une vieille femme évoque son enfance, au cours de laquelle sa famille a tenté de fuir le pays pour s’installer à New-York. Elle sadresse à un personnage nommé don Salvatore. Laction se déroule dans la première moitié du XX° siècle.
Don Giorgio nous a menés jusqu'au port et nous avons embarqué sur un de ces paquebots construits pour emmener les crève-la-faim d'un point à un autre du globe, dans de grands soupirs de ?oul[1]. Nous avons pris place sur le pont au milieu de nos semblables. Miséreux d’Europe au regard affamé. Familles entières ou gamins esseulés. Comme tous les autres, nous nous sommes tenus par la main pour ne pas nous perdre dans la foule. Comme tous les autres, la première nuit, nous n'avons pu trouver le sommeil, craignant que des mains vicieuses[2] ne nous dérobent la couverture que nous nous partagions. Comme tous les autres, nous avons pleuré lorsque l’immense bateau a quitté la baie de Naples. « La vie commence », a murmure Domenico. L’ltalie disparaissait à vue d’œil. Comme tous les autres, nous nous sommes tournés vers l’Amérique, attendant le jour où les côtes seraient en vue, espérant, dans des rêves étranges, que tout là-bas soit différent, les couleurs, les odeurs, les lois, les hommes. Tout. Plus-grand. Plus doux. Durant la traversée, nous restions agrippés des heures au parapets[3], rêvant à ce que pouvait bien être ce continent où les crasseux comme nous étaient les bienvenus. Les jours étaient longs, mais cela importait peu, car les rêves que nous faisions avaient besoin d’heures entières pour se développer dans nos esprits. Les jours étaient longs mais nous les avons laissés couler avec bonheur puisque le monde commençait.
Un jour enfin, nous sommes entrés dans la baie de New York. Le paquebot se dirigeait lentement vers la petite île d’ElIis lsland. La joie de ce jour, don Salvatore, je ne l'oublierai jamais. Nous dansions et criions. Une agitation frénétique avait pris possession du pont. Tout le monde voulait voir la terre nouvelle. Nous acclamions chaque chalutier de pêcheur que nous dépassions. Tous montraient du doigt les immeubles de Manhattan. Nous dévorions des yeux chaque détail de la côte.
Lorsque enfin le bateau fut à quai, nous descendîmes dans un brouhaha de joie et d’impatience. La foule emplit le grand hall de la petite île. Le monde entier était là. Nous entendions parler des langues que nous prîmes d’abord pour du milanais ou du romain[4], mais nous dûmes ensuite convenir que ce qui se passait ici était bien plus vaste. Le monde entier nous entourait. Nous aurions pu nous sentir perdus. Nous étions étrangers. Nous ne comprenions rien. Mais un sentiment étrange nous envahit, don Salvatore. Nous avions la conviction que nous étions ici à notre place.
Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorfa, 2004.
QUESTION:
Pensez-vous que Domonico a raison en murmurant « La vie commence. » (ligne 9) en quittant l'italie.Selon vous a-t-il raison d'espérer ainsi ou ne risque-t-il pas d’être déçu dans ses attentes?Développez votre réponse en quelques lignes. Vous prendrez appui sur le texte et éventuellement votre culture personnelle.
VOILA pouvez-vous m'aider svp je bloque vraiment merci a se qui répondront
Le texte:Le texte
Dans le sud de l'Italie, une vieille femme évoque son enfance, au cours de laquelle sa famille a tenté de fuir le pays pour s’installer à New-York. Elle sadresse à un personnage nommé don Salvatore. Laction se déroule dans la première moitié du XX° siècle.
Don Giorgio nous a menés jusqu'au port et nous avons embarqué sur un de ces paquebots construits pour emmener les crève-la-faim d'un point à un autre du globe, dans de grands soupirs de ?oul[1]. Nous avons pris place sur le pont au milieu de nos semblables. Miséreux d’Europe au regard affamé. Familles entières ou gamins esseulés. Comme tous les autres, nous nous sommes tenus par la main pour ne pas nous perdre dans la foule. Comme tous les autres, la première nuit, nous n'avons pu trouver le sommeil, craignant que des mains vicieuses[2] ne nous dérobent la couverture que nous nous partagions. Comme tous les autres, nous avons pleuré lorsque l’immense bateau a quitté la baie de Naples. « La vie commence », a murmure Domenico. L’ltalie disparaissait à vue d’œil. Comme tous les autres, nous nous sommes tournés vers l’Amérique, attendant le jour où les côtes seraient en vue, espérant, dans des rêves étranges, que tout là-bas soit différent, les couleurs, les odeurs, les lois, les hommes. Tout. Plus-grand. Plus doux. Durant la traversée, nous restions agrippés des heures au parapets[3], rêvant à ce que pouvait bien être ce continent où les crasseux comme nous étaient les bienvenus. Les jours étaient longs, mais cela importait peu, car les rêves que nous faisions avaient besoin d’heures entières pour se développer dans nos esprits. Les jours étaient longs mais nous les avons laissés couler avec bonheur puisque le monde commençait.
Un jour enfin, nous sommes entrés dans la baie de New York. Le paquebot se dirigeait lentement vers la petite île d’ElIis lsland. La joie de ce jour, don Salvatore, je ne l'oublierai jamais. Nous dansions et criions. Une agitation frénétique avait pris possession du pont. Tout le monde voulait voir la terre nouvelle. Nous acclamions chaque chalutier de pêcheur que nous dépassions. Tous montraient du doigt les immeubles de Manhattan. Nous dévorions des yeux chaque détail de la côte.
Lorsque enfin le bateau fut à quai, nous descendîmes dans un brouhaha de joie et d’impatience. La foule emplit le grand hall de la petite île. Le monde entier était là. Nous entendions parler des langues que nous prîmes d’abord pour du milanais ou du romain[4], mais nous dûmes ensuite convenir que ce qui se passait ici était bien plus vaste. Le monde entier nous entourait. Nous aurions pu nous sentir perdus. Nous étions étrangers. Nous ne comprenions rien. Mais un sentiment étrange nous envahit, don Salvatore. Nous avions la conviction que nous étions ici à notre place.
Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorfa, 2004.
QUESTION:
Pensez-vous que Domonico a raison en murmurant « La vie commence. » (ligne 9) en quittant l'italie.Selon vous a-t-il raison d'espérer ainsi ou ne risque-t-il pas d’être déçu dans ses attentes?Développez votre réponse en quelques lignes. Vous prendrez appui sur le texte et éventuellement votre culture personnelle.
VOILA pouvez-vous m'aider svp je bloque vraiment merci a se qui répondront
1 Réponse
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1. Réponse watcch
Oui il a raison d’espéré ainsi parce que dans son pays il étais très pauvre et lui même le dit <<paquebots construits pour emmener les crève-la-faim>> donc il a bien raison d’espéré ainsi parce que en Italie il n'avait au qu’un avenir, tandis que en Amérique si et il le dit bien << Durant la traversée, nous restions agrippés des heures au parapets[3], rêvant à ce que pouvait bien être ce continent où les crasseux comme nous étaient les bienvenus>>